Que voir à Dublin en 2 jours ?

Visiter Dublin n’est pas difficile : les principaux centres d’intérêt sont groupés le long des rives de la Liffey, qui sépare la ville en deux. Au sud du fleuve, visitez Trinity Collège, la plus vieille université du pays, Temple Bar, le quartier à la mode qui a contribué à donner à Dublin son image de « capitale la plus jeune d’Europe», Saint Stephen’s Green, immense poumon vert en plein cœur de la ville, les grands musées, les églises, le château et l’élégante zone piétonne de Grafton Street, dédiée au shopping et à la promenade.

En traversant l’O’Connell Bridge, érigé au XVIIIe siècle, ou le Ha’Penny Bridge, réservé aux piétons, dirigez-vous vers les quartiers du nord de la ville, où se trouvent le palais des Four Courts et la maison des Douanes (Custom House), expressions imposantes du néoclassicisme irlandais dues à l’architecte James Gandon, mais aussi des immeubles populaires, des marchés et des rues qui ont inspiré la littérature du XXe siècle. O’Connell Street, large avenue souvent très encombrée, abrite les monuments qui rendent hommage aux hommes illustres de la nation, de Daniel O’Connell, leader du nationalisme catholique, à JamesJoyce, icône du Dublin littéraire.

Sa ville natale vient d’ailleurs de donner son nom au nouveau pont de Santiago Calatrava (lames Joyce Bridge). Après avoir visité le petit Dublin Writers Museum, consacré aux grands auteurs irlandais, comme Swift, Stoker, Wilde, Shaw Joyce et Beckett, et le James Joyce Centre, qui expose des portraits et des photographies de I’écrivain, ainsi que des éditions originales de ses œuvres, vous pouvez faire un détour par Smithfield, une grande place rectangulaire où cohabitent traditions ancestrales et innovations du nouveau millénaire. Les premières sont bien représentées par le Ceol, espace d’exposition dédié aux musiques et aux danses traditionnelles irlandaises (horaires variables), les secondes par la Chimney Viewing Tower, une cheminée- belvédère de la fin du XIXe siècle qui fait aujourd’hui partie d’une structure hôtelière avant-gardiste.

L’atmosphère de l’Irlande authentique imprègne aussi, au bord de l’océan, la petite ville de Galway, chef-Iieu du comté du même nom, avec ses quais, ses bateaux, beaucoup de musique dans les pubs et les rues et de nombreux restaurants où déguster huîtres et autres fruits de mer. Galway est également le point de départ d’excursions vers les sites les plus mystérieux et sauvages de la côte occidentale irlandaise, comme les îles d’Aran – archipel composé de trois grandes îles Ol de cinq îlots à l’embouchure de la baie de Galway où des moines fondèrent dès le v’siècle des édifices de culte et de prière solitaire – ‘L le Burren, une région faite de rochë calcaire érodée par les eaux CL les vents, qui s’étend dans le nord du comté de Clare jusqu’aux liffs of Moher, les plus célèbres falaises d’Irlande, où le regard se perd à l’infini entre la pierre, la mer et le ciel.

Comment se déplacer à Dublin ?

Le centre de Dublin n’est qu’à 10 km de l’aéroport et il est desservi par les navettes de l’Airlink Express, qui part toutes les dix minutes. Une fois en ville, on se déplace à pied ou en tramway (lignes verte et rouge). Pour aller de Dublin à Galway en voiture (www.europcar.fr, www.hertz.fr), comptez 208 km sur les routes N4, M4 et N6. Une déviation au niveau d’Athlone sur la N62 conduit à Clonmacnoise après 28 km.

Galway est à 38 km du port de Rossaveel, qui permet d’embarquer pour les îles d’Aran, où la circulation automobile est interdite (traversée d’une durée de vingt à quarante minutes, trois fois par jour en été). L’archipel ne se parcourt qu’à vélo, à pied ou, pour des excursions de quelques heures, à bord de romantiques et lentes calèches tirées par des poneys et conduites par des cochers. En voiture, vous pouvez aller de Galway au village de Doolin (74 km, N6 et R446), un bon point de départ pour explorer le Burren ; 20 km plus loin se dressent les falaises de Moher. Sinon, prenez sur l’île d’lnisheer un bateau qui conduit directement à Doolin, où vous suivrez le sentier de randonnée de 35 km qui s’ enfonce dans le Burren et rejoint les falaises de Moher.

Visiter Dublin en 2 jours

À la différence de nombreuses capitales européennes, le monument principal du centre de Dublin n’est pas une cathédrale mais une université, la plus ancienne d’Irlande : Trinity Collège fut en effet fondé en 1592 par Élisabeth d’Angleterre et ne fut ouvert aux catholiques qu’à partir de 1873. Cet établissement, qui se dresse sur College Street entre les élégants immeubles georgiens édifiés au sud de la Liffey au xvnr siècle, a accueilli d’innombrables étudiants célèbres : du philosophe George Berkeley à Oscar Wilde, de Bram Stoker, l’auteur de Dracula.

Très prestigieuse aussi, la National Gallery of Ireland possède une collection de 11 000 peintures et œuvres d’art des grandes écoles européennes, avec des chefs-d’œuvre de Thomas Gainsborough (Jeune Paysanne tenant une cruche etun petit chien), de Canova (Amour), de Paolo Uccello (Vierge à l’Enfant), du Caravage (L’Arrestation du Christ), de Diego Velâzguez (La Cène à Emmaüs), de Goya (Portrait d’Antonia Zdrate) et des œuvres de l’école française du XXe siècle Monet, Degas, Pissarro, Sisley et Signac. Non loin de ces deux musées, sur Kildare Street, s’élève Leinster House, ancienne résidence du duc de Leinster, dessinée en 1745 par Richard Cassels dans le style palladien et devenue en 1922 le siège du parlement irlandais. À l’ouest de Trinity College commence le mythique Temple Bar, un quartier alternatif et animé aux maisons de couleurs vives, aux balcons en zigzag et aux places accueillant mimes et artistes de rue. Né dans les années 1990 d’une réhabilitation urbaine signée par les jeunes architectes du Groupe 91, ce quartier abrite de nombreux pubs, boîtes de nuit, espaces artistiques, petits marchés en plein air ; on y trouve aussi le complexe moderne de l’Irish Film Institute, l’Olyrnpia Theatre, gui accueille des concerts de rock et de pop, et la Gallery of Photography, consacrée à la photographie irlandaise du XXe siècle.

 

Le soir, vous pourrez écouter de la bonne musique en buvant de la Guinness dans les pubs historiques, du Temple Bar, de 1840 qui a donné son nom au quartier, à l’Oliver St John Gogarty, célèbre pour sa programmation musicale. En reprenant l’itinéraire à partir de Dame Street, faites un bond dans le passé en franchissant le seuil de Dublin Castle, à l’origine une forteresse anglo-normande construite en 1220, qui est demeuré pendant sept siècles le symbole de la domination britannique en terre irlandaise. De style géorgien. la plupart des bâtiments actuels, dont les appartements d’État, réservés aux hôtes illustres, la crypte abritant des vestiges des époques viking, normande et médiévale.